Test du Google Pixel 9a : un solide smartphone milieu de gamme qui vaut son prix

Smartphones • 2025

 
Google Pixel 9a // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

Dans la saison 2025 des smartphones milieu de gamme, Google est le dernier « grand » constructeur à lancer sa proposition. Après l’iPhone 16e d’Apple et le Galaxy A56 de Samsung, au tour du Pixel 9a de faire ses premiers tours de roue.

Comme chaque année depuis 2019, on a droit à une version allégée de la génération actuelle, en l’occurrence c’est le Pixel 9a qui se prête au jeu. Mais contrairement aux années précédentes, Google rompt avec la continuité dans le design puisque le Pixel 9a rabote sévèrement son module photo arrière, ce qui lui confère une identité visuelle tout à lui.

Google Pixel 9aNotre avis en vidéo

Google Pixel 9aFiche technique

Modèle Google Pixel 9a
Dimensions 73,3 mm x 154,7 mm x 8,9 mm
Interface constructeur Android Stock
Taille de l’écran 6,3 pouces
Définition 2424 x 1080 pixels
Densité de pixels 422 ppp
Technologie OLED
SoC Google Tensor G4
Stockage interne 128, 256 Go
Appareil photo (dorsal) Capteur 1 : 48
Capteur 2 : 13 Mp
Capteur photo frontal 13 Mp
Définition enregistrement vidéo 4K @ 60 fps
Wi-fi Wi-Fi 6E
Bluetooth 5.3
5G Oui
NFC Oui
Capteur d’empreintes Sous l’écran
Type de connecteur USB Type-C
Capacité de la batterie 5100 mAh
Poids 185,9 g
Couleurs Noir, Blanc, Bleu, Rose
Fiche produit

Google Pixel 9aDesign plat et cadre noir

Google nous a pris de court avec ce Pixel 9a. S’il reprend les lignes droites et les surfaces planes du Pixel 9, sa partie dorsale change radicalement en gommant entièrement le module photo iconique des Pixel de Google.

Depuis le Pixel 6, on a un module horizontal, protubérant et qui s’est de mieux en mieux intégré avec les années, passant à un format pilule avec les Pixel 9. Le Pixel 9a le supprime tout bonnement. Les deux objectifs sont logés aussi dans une pilule, mais celle-ci est affleurante. Et il faut avouer que le résultat est très convaincant.

On pourrait penser qu’en intégrant entièrement les composants photo dans sa coque, le Pixel 9a serait plus épais que son prédécesseur. Et bien pas du tout, les deux restent à 8,9 mm d’épaisseur. En largeur et en longueur, on prend un petit peu, mais c’est logique puisque l’écran passe aussi de 6,1 à 6,3 pouces.

Néanmoins, Google ne rogne pas sur le cadre noir qui entoure l’affichage. Il est toujours épais et particulièrement voyant. En 2025, il fait un peu tache.

Google Pixel 9a // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

Concernant les matériaux utilisés, on a un cadre en aluminium, un dos en composite et un écran protégé par un Gorilla Glass 3. Dommage que l’on n’ait pas du Gorilla Glass 7i, la troisième génération est moins efficace. Pas de résistance aux chocs certifiée, mais une résistance à l’eau et à la poussière puisque le Pixel 9a est IP68.

Google Pixel 9a // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

La prise en main est confortable grâce à l’arrondi des arêtes du cadre. Le dos mat offre un toucher soyeux et surtout il n’accroche pas les traces de doigts. Le poids ne change que de 2 grammes par rapport au Pixel 8a. On a donc une sensation similaire. Reste que le « tout plat » de ce Pixel 9a pourra dérouter les habitués de la marque qui en sont restés à la génération 8. Avec son écran plus grand, les petites mains auront plus de mal à parcourir sa largeur avec le pouce.

Google Pixel 9aÉcran très très lumineux

6,3 pouces, on gagne 0,2 pouce comparé au Pixel 8a. C’est bien pour la zone d’affichage surtout qu’elle dispose de tout le confort moderne. On parle d’une dalle pOled avec une définition Full HD+ (1080 x 2424 pixels) et compatible 120 Hz. Non, ce n’est pas du LTPO, mais de l’adaptatif entre 60 et 120 Hz. Attention, par défaut le 120 Hz n’est pas activé afin d’optimiser l’autonomie.

Google Pixel 9a // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

Parmi les caractéristiques de son écran, Google pointe une amélioration de luminosité qui monterait jusqu’à 2700 nits en pic. Habituellement, il m’est difficile de reproduire les promesses des constructeurs, mais alors là, j’ai été totalement bluffé.

1 883 nits en SDR et 2428 nits en HDR. C’est tout bonnement hallucinant. Pour avoir mieux, il faut choisir un Pixel 9 ou Pixel 9 Pro. Même les Samsung à 1500 euros ne font pas aussi bien. Bref, le Pixel 9a pose un gros atout pour le confort d’utilisation avec son excellente luminosité.

Un écran ce n’est pas que ça, notre sonde et le logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays m’ont permis de relever une bonne justesse colorimétrique et un blanc correct également. On a simplement un peu moins de nuances colorimétriques sur le DCI-P3 que les concurrents du Pixel 9a, mais rien de dommageable.

SI l’on passe outre la trop large bordure noire qui entoure l’écran, on a ici un excellent affichage utilisable en toute condition.

Google Pixel 9aPerformances

À bord du Pixel 9a, on retrouve le Tensor G4. C’est exactement la même puce que celle des Pixel 9 et 9 Pro. On a donc droit à la meilleure qualité de Google en termes de processeur pour un prix moindre.

Et on apprécie que ce soit le cas cette année puisque le Pixel 8a avait eu droit à une version amoindrie du Tensor G3.

Les performances brutes du Pixel 9a sont semblables à celles du reste de la gamme, mais il est à noter qu’il dispose tout de même de moins de mémoire vive : 8 Go contre 12 Go pour le Pixel 9 et 16 Go pour les modèles Pro.

Moyenne normalisée des benchmarks AnTuTu, 3DMark et Geekbench 6 (du plus cher au moins cher)

En utilisation, ce SoC est toujours aussi bon. Le fait que ce soit une puce maison permet à Google d’apporter une bonne optimisation sur l’ensemble de son appareil.

Et si le Tensor G4 n’est pas très compétitif sur le haut de gamme face aux Snapdragon 8 Elite ou Dimensity 9400, il est tout à son aise sur le milieu de gamme. Là, il dépasse toute la concurrence, ou presque. Pour avoir mieux, il faut prendre le Poco X7 Pro, un smartphone orienté gaming et qui mise tout sur les performances, là où un Pixel 9a joui d’une meilleure polyvalence.

Google Pixel 9a // Source : ElR – Frandroid

En usage classique, aucun ralentissement à déplorer. Il va montrer ses limites lorsqu’il est poussé dans ses retranchements. Un comportement que connaissent les autres Pixel 9. Ainsi, sollicité fortement durant une heure, il bride ses capacités à 60 % au bout de quelques minutes. Ainsi, il évite de chauffer et c’est vrai que la température mesurée sur sa coque ne dépasse pas les 38°C.

En jeu, sur Genshin Impact, en poussant les options graphiques à leur maximum, on parvient à tenir entre 35 et 50 fps en combat. En baissant un poil le rendu on peut avoir stabilisé cette valeur à 50 fps.

Google Pixel 9aLogiciel : tout Android 15 et bien plus

Si les Pixel 9 sont sortis l’an dernier sous Android 14, le Pixel 9a a droit à Android 15 et toutes ses fonctions annexes ajoutées ces derniers mois.

On en veut pour preuve la dernière en date, le partage vidéo avec Gemini qui permet de discuter en live avec le chatbot pour qu’il réponde à des questions sur votre environnement. Bon, ce n’est pas toujours au point. Il a par exemple analysé que mon iPhone 16 Pro Max était un iPhone 15 Pro et quand je lui ai dit (pour l’induire encore plus en erreur) que c’était un iPhone X, il a acquiescé.

Gemini ne se limite pas à ça, c’est un chatbot que l’on peut utiliser aussi pour analyser le contenu affiché à l’écran, proposant par exemple de résumer la vidéo YouTube en cours de lecture ou un article sur Chrome.

Et puis, comme sur les Galaxy S25 on peut aussi lui parler naturellement pour former une requête qui demande le concours de plusieurs applications. Le cas classique de chercher un restaurant dans le coin et d’envoyer les coordonnées à untel fonctionne très bien, par exemple. En revanche, il ne fait pas encore les réservations.

Google propose toujours aussi toute sa palanquée de fonctions IA pour la photo. Là, on retrouve notamment :

  • M’ajouter pour ajouter une personne sur une photo.
  • Meilleure prise pour avoir des photos oĂą tout le monde sourit avec les yeux ouverts.
  • La gomme magique audio pour supprimer les bruits alentours.
  • La fonction rĂ©imagine qui permet de modifier une image Ă  partir d’un prompt.
Avant
Après

Le reste de la partie logicielle est connue. Il s’agit de la Pixel Experience, une vision d’Android très épurée et qui pourrait plaire aux habitués d’iOS d’autant plus qu’elle bénéficie de 7 ans de mises à jour sur le Pixel 9a.

Je ne peux conclure cette partie sans préciser un souci rencontré sur notre modèle de test. Le panneau des réglages rapides n’affichait que des bulles vides. Après la publication de notre test, nous avons pris le temps de chasser la source du problème. Il se produit lorsque l’on initialise le Pixel 9a en transférant ses données depuis un autre smartphone. Quelques échanges avec Google ont permis de trouver une solution que nous vous détaillons ici. Google nous précise que nous sommes les seuls dans ce cas parmi les journalistes et influenceurs qui ont reçu une unité de test.

Google Pixel 9aPhoto : attention Ă  la concurrence

Pour supprimer la protubérance de son module photo, Google a fait une concession sur son grand-angle. De 64 MP sur le Pixel 8a, il passe à 48 MP sur le 9a. En réalité ça ne change pas grand-chose, même de nuit, et l’on a même un meilleur traitement du point blanc.

Pour le reste de la configuration, on retrouve l’éternel ultra grand-angle de 13 MP et le capteur selfie de 13 MP aussi. Quand on voit Nothing qui propose du zoom optique pour 350 euros, on se dit que Google se repose peut-être sur ses acquis en s’obstinant à rester sur un duo grand-angle, ultra grand-angle.

Pixel 9a
Pixel 8a
Pixel 9a
Pixel 8a

Grand-angle

Le point fort majeur du capteur principal du Pixel 9a est incontestablement la gestion de la plage dynamique (HDR+). Le téléphone excelle à équilibrer les scènes très contrastées, préservant les détails à la fois dans les ciels lumineux et les zones d’ombre profondes, produisant des images naturelles et lisibles.

La colorimétrie est également une réussite, fidèle à la signature Pixel : naturelle, juste et équilibrée, sans saturation excessive. Les couleurs sont plaisantes et réalistes.

Le niveau de détail est très bon. Le capteur 48 MP, aidé par le traitement logiciel avancé de Google et la stabilisation optique (OIS), capture efficacement les textures fines (pierre, végétation) avec une netteté bien maîtrisée et sans artefacts prononcés.

Le bruit numérique est quasi inexistant, même dans les ombres débouchées par le HDR. On note aussi peu de distorsion ou d’aberrations chromatiques visibles.

De nuit, le capteur principal du Pixel 9a se débrouille plutôt bien. Il parvient à réhausser les zones sombres sans pour autant tomber dans l’écueil de l’artificialité. De plus, le bruit est assez contenu.

En revanche, attention au lissage qui peut être visible par endroit comme sur l’échelle en bois ou l’arbre sur les photos jointes. Également, on peut pointer une perte de détails sur certaines zones comme sur la bande de fréquence du vieux poste radio. Enfin, il faut être attentif à ses mouvements, le flou de bougé peut s’inviter dans les situations les plus sombres.

Ultra grand-angle

L’ultra grand-angle du Pixel 9a est en harmonie avec le capteur principal. La colorimétrie naturelle et la gestion très efficace de la plage dynamique (HDR+) propres à Google sont maintenues, assurant une continuité visuelle appréciable lorsqu’on change de capteur. Les photos produites bénéficient de couleurs justes et d’une bonne exposition globale, même dans des scènes contrastées.

Pas de distorsion optique excessive et l’on évite donc les déformations excessives sur les bords.

En revanche, et comme souvent avec les ultra grand-angles de milieu de gamme, la qualité optique montre ses limites sur les bords de l’image. On observe une perte notable de netteté et de détails fins en périphérie par rapport au centre et surtout par rapport au capteur principal.

L’ultra grand-angle du Pixel 9a n’atteint pas la qualité de son capteur principal, mais remplit bien son rôle. Il offre une expérience utilisateur homogène grâce à la cohérence du traitement Google et ajoute une flexibilité bienvenue.

Mauvaise pioche en mode nuit. C’était à prévoir malheureusement. La faible définition et la petite ouverture de ce capteur ne peuvent pas faire de miracle.

Malgré les algorithmes du mode nuit de Google, ses performances sont très limitées, marquant un contraste saisissant avec le capteur principal dans les mêmes conditions. Le rendu est flou, brouille les détails, surexpose certaines scènes et du bruit s’invite en sus. La colorimétrie est juste, mais ne sauve pas tout.

Portrait

Puisque l’on est sur le capteur principal, le mode portrait reprend la bonne reproduction colorimétrique de celui-ci, notamment sur les tons chair. Bon point, il est efficace même sous un soleil de plomb, évitant de griller les zones les plus exposées.

Le détourage peut montrer quelques signes de faiblesse. Il est parfois abrupt et surtout il peut englober des parties de la tête comme les cheveux volages de cette petite fille. Mon crâne rasé laisse encore quelques petits cheveux, lesquels sont suivis d’un flou de couleur peau, pas très réaliste.

Mais au global, si l’on n’y regarde pas en détail sur grand écran, le résultat est convaincant avec une belle précision dans les détails également.

De nuit, il faut de la lumière pour que le Pixel 9a excelle en mode portrait. Notre rendu est flou et manque de détails. On est loin des photos en plein jour. Si la colorimétrie est respectée, le détourage est un peu gourmand et parfois mal effectué sur certaines zones. On voit que le Pixel 9a galère un peu ici.

Zoom numérique

Point de zoom optique sur le Pixel 9a, c’est bien là son talon d’Achille photographique. Les Phone (3a) de Nothing ont une nette longueur d’avance sur ce point.

Cependant, les algorithmes de Google peuvent faire des merveilles, mais ont leurs limites. Ici, on monte jusqu’en x8, mais ce grossissement n’est pas observé autre part que sur un écran de smartphone.

Les détails y sont largement perdus, remplacés par un lissage prononcé et des textures à l’aspect artificiel, type aquarelle et les artefacts sont très présents. Pratique pour une prise d’information, mais pas beaucoup plus.

Le mieux reste le x2. Les détails fins (textures de pierre, tuiles, feuillage, gravier) sont bien préservés, avec une perte minimale par rapport au x1 natif. Même sur les photos en intérieur (figurine, livres), le niveau de détail reste très correct, le texte est lisible, les textures sont présentes. C’est nettement supérieur à un simple crop.

En x4 on commence à avoir des artefacts dans les zones complexes comme des feuillages, mais c’est tout de même exploitable.

Le zoom numérique n’est en revanche pas très performant en mode nuit. Dès le zoom x2, la qualité chute drastiquement par rapport au mode nuit standard (x1). Bien que le traitement Super Res Zoom tente de préserver des informations, les images souffrent d’un lissage très prononcé, d’une perte significative de détails fins et d’un manque de netteté. L’aspect « aquarelle » est déjà perceptible.

En zoom x4, la dégradation s’accentue fortement. Les détails disparaissent presque entièrement, remplacés par une bouillie de pixels et des artefacts de lissage très visibles.

Le zoom x8 est sans surprise du même acabit. L’image est extrêmement dégradée, sans détails reconnaissables, dominée par le lissage et les artefacts.

Selfie

Fort de son capteur avant de 13 MP, le Pixel 9a produit des égoportraits satisfaisants en bonnes conditions lumineuses. On a une bonne exposition et un champ de vision assez large, idéal pour un usage à plusieurs. La netteté est bonne en extérieur, mais un peu moins en intérieur. Il est sensible à la lumière ambiante.

Google Pixel 9aAudio : manque de basses

Le Pixel 9a dispose de deux haut-parleurs. Nulle prise casque ici, il faut passer par des écouteurs Bluetooth ou USB-C.

La qualité sonore est correcte, mais manque cruellement de basses. D’ailleurs, le peu que l’on entend proviennent du haut-parleur bas. En revanche, la balance est bien effectuée et ne pose pas de problème en mode paysage.

Google Pixel 9aRéseau et communication

Le Pixel 9a est compatible 5G, Wi-Fi 6e, Bluetooth 5.3 et avec les systèmes de positonnement classiques (GPS (L1+L5), GLONASS, GALILEO, BDS, QZSS, NavIC).

Concernant la qualité des appels, elle peut être malmenée dans un métro par exemple, mais on n’aura pas besoin de crier pour se faire entendre. La voix sera un peu déformée mais intelligible. Dans une rue animée, aucun souci à moins qu’un bruit ne survienne soudainement. Là, la réduction de bruit n’a pas le temps d’agir et le laisse passer.

À noter que le report de la sortie du Pixel 9a serait due à un souci au niveau de son modem. Nous n’avons rencontré aucun problème de notre côté.

Google Pixel 9aAutonomie : enfin Ă  la hauteur

Google sort la grosse artillerie. Le Pixel 9a est le modèle actuel de Google qui possède la plus grosse capacité : 5100 mAh.

Et il en fait bon usage. Notre test classique de la lecture d’Inglorious Basterds sur Netflix ne lui prend que 10% de batterie. C’est moins que pas mal de smartphones plus haut de gamme et autant que le Galaxy A56.

Google Pixel 9a // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

Le téléphone de Samsung se fait dépasser en jeu puisqu’il brûle 23% d’autonomie en une heure de Genshin Impact contre 21% pour le Pixel 9a. Bon point.

La veille aussi est contenue. En une nuit, elle ne consomme que 3%.

En usage polyvalent (streaming, navigation, réseaux sociaux, etc.) on dépasse sans souci la journée d’utilisation. Et c’est une excellente nouvelle que l’on attendait depuis quelques générations de Pixel « a ».

Enfin Google a compris qu’il devait dynamiser cette partie de son smartphone de milieu de gamme. De quoi lui faire gagner quelques points.

Google Pixel 9aPrix et date de sortie

Le Pixel 9a est lancé le 14 avril 2025. Il est disponible en quatre finitions : obsidienne, porcelaine, iris ou pivoine.

Deux versions de stockage sont proposées : 128 et 256 Go. Contrairement à Samsung, Google parvient à geler les prix de son smartphone milieu de gamme : 549 et 649 euros.

Si vous ne cherchez que la puissance, le Poco X7 Pro de Xiaomi est une alternative moins chère et plus dynamique. Pour plus de polyvalence photo, je vous conseille mon coup de cœur, le Nothing Phone (3a) Pro, qui est aussi moins cher et doté d’un téléobjectif périscopique.

Notre avis sur Le Google Pixel 9a

Design
8
Le Pixel 9a bouleverse son design. On a pris le Pixel 9 duquel on a raboté le module photo. Le rendu n'est pas désagréable et confortable en moins. En revanche, on perd en aspect premium. Surtout, ce qu'on regrette, c'est l'habillage de l'écran. Il est cerclé d'un large bord noir bien daté et n'est protégé que par un Gorilla Glass 3 tout aussi ancien. La certification IP68 est bienvenue.
Écran
9
Malgré sa bordure, c'est une pièce maîtresse de ce Pixel 9a. Plutôt bien calibré, il est surtout très très lumineux. C'est simple, si l'on veut plus de luminosité, il faut prendre un Pixel 9 ou 9 Pro. Toute la concurrence est ici battue, même celle à 1500 euros. Le 120 Hz est aussi apprécié bien qu'il ne soit pas LTPO.
Performances
8
Le Pixel 9a a la bonne idée d'exploitée la même puce que les Pixel haut de gamme, le Tensor G4. Un peu mou sur ceux-ci, il est totalement à sa place sur le segment du Pixel 9a, tenant la dragée haute à la concurrence. Cependant, quand on le titille trop, ce Tensor G4 ne tient pas 100% de sa puissance, phénomène déjà observé sur le reste de la gamme.
Logiciel
8
Le Pixel 9a tourne sous Android 15 et dispose de tout l'attirail Gemini et des fonctions IA poussées par Google ces derniers mois. Avec ses 7 ans de mises à jour, il est un excellent choix du point de vue logiciel. Attention tout de même aux bugs auxquels nous n'étions pas habitués avec Google.
Photo
7
Le Pixel 9a produit des photos de qualité sur son grand-angle, de nuit comme de jour, malgré une baisse de définition du capteur. L'ultra grand-angle est honnête, mais commence à dater. Surtout, le mode nuit n'est pas très performant que ce soit sur cette focale ou en zoom numérique. Google semble se reposer sur ses acquis sur la partie photo du Pixel 9a. Dommage
Autonomie
8
Enfin un Pixel "a" qui a une vraie bonne autonomie. Sorcier, Google a réussi a intégrer le module photo dans la coque tout en augmentant la capacité de sa batterie. Au bilan, on a enfin un smartphone Google concurrentiel sur son segment.
Note finale du test
8 /10
Google change de formule avec son Pixel 9a. Exit la filiation complète avec le reste de la gamme. Ici, on a droit à un nouveau design affiné qui lui va très bien. La qualité de fabrication est là malgré un cadre noir trop imposant.

Ses forces, le Pixel 9a les tire de son écran extrêmement lumineux, de sa batterie enfin à la hauteur, de sa puce Tensor G4 et de son capteur photo principal. Un quatuor d'atouts qui le pousse en avant. Surtout, si les « a » tendaient à ne plus être concurrentiels, le Pixel 9a prouve qu'il est une proposition tout à fait viable sur son segment.

Attention tout de même à la concurrence qui fait des choix radicaux sur le volet photo en intégrant de plus en plus du zoom optique sur le milieu de gamme. Google serait éclairé d'y prendre garde.

Points positifs du Google Pixel 9a

  • Un Ă©cran tellement lumineux

  • Le module photo rabotĂ© qui lui donne un style tout Ă  lui

  • Une autonomie enfin Ă  la hauteur

  • La puissance du G4 Ă  sa place Ă  ce prix

  • Toujours aussi bon en photo sur son capteur principal

  • Les 7 ans de mises Ă  jour

  • Les fonctions IA de Gemini bien intĂ©grĂ©es et intĂ©ressantes

  • Un prix qui n'augmente pas

Points négatifs du Google Pixel 9a

  • Un verre protecteur trop ancien

  • Le mode nuit pas excellent

  • Le zoom numĂ©rique qui ne convainc pas totalement

  • Un processeur qui chauffe et se bride

  • Un bug logiciel sur notre exemplaire